Texte Libre

Images Aléatoires

  • -tchiboard-b2t19015-20071119-togainunochi109-upby-Sylphe.jpg
  • heise9.jpg
  • -tchiboard-b2t18874-20071118-togainunochi048-upby-Sylphe.jpg
  • -tchiboard-b2t19447-20071130-hanamachi074-upby-Hime.jpg
  • heise10-copie-1.jpg
  • heise16.jpg
Lundi 10 décembre 1 10 /12 /Déc 20:50

Par Azalea et Sheina
Auteur: Sheina
Origine: Gundam Wing
_______________________________________________________________

Chapitre 1 : L’ennui des Dieux.

~Duo~

Je m’ennuyais à mourir dans mon royaume. Je ne savais pas quoi faire. C’est alors que je me décidai à me lever et à sortir de ma chambre. Tout y était de couleur bordeaux. Presque couleur sang. Je me dirigeai vers une salle bien précise. Passant devant des portes où j’entendais des cris de souffrance s’élever. Même cette douce mélodie n’arrivait pas à me changer les idées. Arrivant enfin à destination, je me mis devant la porte et plaçai ma main dessus. Le contact de ma peau sur la pierre me fit frissonner. J’aimais sentir cette fraîcheur. Elle me rappelait mon élément. La mort. Je fini par concentrer une infime partie de mon énergie pour ouvrir la dite porte. Ma main fut bientôt entourée d’une aura noire aux reflets rouge, telle l’obsidienne aux reflets de sang. Pierre rare et précieuse qui était l’un de mes emblèmes. La porte s’ouvrit immédiatement au contact de mon énergie. J’entrai. Cette salle était circulaire et assez sombre. Les murs faits de pierres reflétaient parfaitement l’ambiance morbide de mon royaume. La noirceur de cette pièce me permettait de redevenir celui que j’étais vraiment. Le Shinigami craint de tous. Je regardais les petites sphères qui brillaient le long des murs. Chacune renfermaient une petite flamme bleue. Celle-ci représentait la vie des humains, pitoyables créatures mortelles. Je décidai de me distraire. Peut-être trouverais-je un peu d’amusement en enlevant la vie de l’une de ces méprisables choses. Je levai la main en direction d’une des sphères. Celle-ci s’envola immédiatement de son emplacement pour venir se déposer dans la paume de ma main tendue. Elle laissa derrière elle un renfoncement dans le mur. Je plongeai mon regard dans la sphère. J’y vis une fille aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus myosotis. Elle jouait au tennis. Je souris. Ma prochaine victime serait une femme. J’aimais les voir terrifiées lorsqu’elles me voyaient. J’aimais cette petite flamme de peur qui dansait dans leur regard lorsqu’elles voyaient ma faux s’abattre sur elle. J’adorais cette douce mélodie qu’était leurs cris quand la lame de ma faux passait à travers elle, emportant leur âme au passage. Je serrai la petite boule dans ma main avant de sortir de la pièce. Je scellai la porte grâce à ma puissance magique et me dirigeai vers la porte de mon royaume. Me dirigeant sans problème dans le dédale de mon domaine, je réfléchissais déjà au supplice que je lui ferais subir. J’arrivais aux limites de mon monde, c’est alors que je fus sollicité par mon esclave, Wufei :

- Où allez-vous maître ?

Je souris. Il comprit immédiatement ce que cela voulait dire. Il baissa les yeux et les posa sur ma main. Je vis son regard se plonger dans la flamme de l’orbe. Il me regarda de nouveau et dit :

- Quelle pièce dois-je préparer pour la venue de cette âme ?

- Je ne sais pas encore. Je verrai bien à mon retour.

Sur ce, je me dirigeai vers les portes de mon royaume. Je ne dus rien faire, elles s’ouvrirent simplement devant moi. Je me retrouvai dans l’un des temples qui m’étaient dédiés. Bien que personne ne me prie, des temples avaient été érigés. Les humains espéraient calmer mes envies meurtrières. Lorsque j’en avais envie ou que je m’ennuyais, Je partais faire un tour sur Terre, emportant sur mon passage des âmes. Je sorti du temple. Je passai inaperçu dans l’obscurité naissante du soir. Simplement vêtu d’un pantalon noir, d’une blouse noire avec un col blanc dessous, je portai également deux gants blancs et une cape aussi noire que les ténèbres. Une petites croix d’argent trônait autour de mon cou. Qui se serait méfié d’une personne habillée en prêtre ? Je me dirigeai vers ma victime. Ma natte ondulait dans mon dos au rythme lent de mes pas. Après quelques minutes de marche, je l’aperçu enfin. Ses cheveux ondulaient légèrement sous la brise du soir. Cette douce brise me faisait frissonner. Bien que l’air soit chaud, le souffle doux du vent sur ma peau me procurait un sentiment de plénitude. J’accélérai quelques peu mon pas, me permettant ainsi de me rapprocher de ma victime. Je sentais l’inquiétude la gagner. Elle tourna dans une allée sombre, espérant ainsi me semer. Je souris avant de fermer les yeux. Je disparu. Quelques secondes plus tard je me trouvais devant elle. Je plongeai mes yeux couleur améthyste dans les siens. Elle était tétanisée. Je souri, faisant apparaître ma faux. Je la brandi. C’est alors que je pus voir une immense peur dans son regard. Elle ne pouvait plus parler. Elle était paralysée par l’angoisse. J’abattis mon arme. La lame se glissa en elle sans laisser de trace sur son corps. Celle-ci réapparue derrière le corps de cette fille. Son corps tomba, inerte. Je souri, en ramenant la lame de ma faux. Une petite flamme d’un blanc nacré était accrochée au bout de celle-ci. Je fis apparaître la sphère. J’approchai l’orbe de cette petite flamme. La flammèche bleue se trouvant dans la sphère avant la mort de cette fille avait disparu. L’âme qui dansait au bout de ma faux fut attirée à l’intérieur du globe de cristal. Je souris et déposai un cristal d’obsidienne aux reflets sanglants sur le corps de ma victime. Je disparus, ne laissant aucune trace de mon passage.

Quelques instants plus tard, je me retrouvai dans le temple. Je franchis les portes de mon royaume et parti en direction de mon bureau. Une fois arrivé à destination, je m’assis dans le grand fauteuil de cuir noir. Je regardai la sphère. Qu’allais-je infliger à cette  fille ? Quelle serait le supplice que je lui ferais subir ? Je soupirai et retournai dans ma chambre. Je déposai la sphère sur un socle se trouvant sur ma table de nuit. Ce piédestal représentait un immense colosse. Celui-ci était entièrement noir. Il avait aussi une grande faux et deux immenses ailes de chauve-souris. La sphère reposait entre ses ailes. Je me déshabillai et m’endormi. Le lendemain, l’on pouvait voir en première page du journal :

« Le Shinigami frappe de nouveau. Sa victime, Dorothy Catalonia, fut retrouvée morte dans une ruelle à quelques rues de chez elle. Elle portait la marque du Dieux de la mort. Un cristal d’obsidienne rouge. Le corps de la victime ne porte aucune trace de violence. Aucune blessure n’est visible, seul une immense peur dans les yeux vitreux de la jeune femme prouve la terreur qui l’a envahie lors de sa rencontre avec son meurtrier. Ceci est donc la preuve, en plus du cristal d’obsidienne, qu’il s’agit bien du Dieu de la mort. »

Je me réveillai. Je n’avais pas encore trouvé de solution pour l’âme de cette humaine. Je restai un long moment couché sur mon lit, je m’ennuyai toujours. Quelqu’un toqua à la porte :

- Entrez.

C’était Wufei. Que me voulait-il encore ? Sûrement voulait il savoir ce que j’allais faire de l’âme de Dorothy. Je le regardai. Lorsque son regard se posa sur moi je vis une flamme de désir brûler dans ses yeux. Il était vrai que je n’étais recouvert que d’un simple drap couleur sang. De plus, ce drap arrivait à la limite de mes hanches. Je souri. Il avait immédiatement baissé les yeux.

~Wufei~

J’entrai dans la chambre de mon maître. Je voulais lui demander quelle pièce préparer pour sa victime d’hier. Il était étendu sur son lit, complètement nu. Heureusement que le drap le recouvrait. Je ne savais pas si tout les Dieux étaient comme lui mais en tout cas je le désirais. Il était vraiment beau. Sa natte simplement posée à ses côtés. J’aimerais le voir les cheveux lâchés. Malheureusement, je savais qu’il ne les détachait jamais. J’avalai avec grande difficulté. J’aurais tellement voulu qu’il se lève pour que je puisse l’admirer.

~Duo~

Wufei avait toujours les yeux baissés. Je savais qu’il voulait me voir nu. Je ressentais toutes les envies des gens que je regardais. Je souri, j’aillais le faire baver. Jamais il ne m’aurait. Il ne m’attirait en aucuns points. Seuls ses yeux me fascinaient. Ils étaient aussi noirs que mon royaume, c’était d’ailleurs pour cela que je lui avais accordé le titre de serviteur personnel. Je me levai, il releva la tête. Je vis la lueur de désir grandir. Je sentais son envie s’accroître. Je vins me coller à lui et capturai ses lèvres. Je glissai lentement une main dans son dos. Je le griffai. Il gémit. Je le mordis avant de me décoller et de lui sourire sadiquement. Il me regarda sans comprendre. Je fini par lui dire :

- N’oublie pas que je sais à tout moment ce que tu veux et ce que tu désires. Je sais que ton fantasme c’est moi, mais sache que je reste le maître en toute circonstance. Sors maintenant.

~Wufei~

J’obéis. Mon coeur battait toujours aussi vite. Je savais qu’il pouvait savoir à tout moment mes pensées mais quand je le voyais, je voulais pouvoir profiter de son corps. Je savais que je n’avais pas le droit de le toucher. Bien qu’il m’ait rendu immortel, je n’étais toujours qu’un simple humain. Il jouait avec moi, je le savais. J’aimerais qu’il aille plus loin dans son «  jeu ». Je me dirigeai vers ma chambre en attendant les ordres de mon maître.

~Duo~

Je m’habillai comme d’habitude, mais je ne mis pas ma cape ni mes gants. Je pris la petite sphère et me mis à réfléchir.

 

~Quatre~

Je regardais le monde. D’où j’étais, j’avais la meilleure des vues. Je la regardais de dessus les nuages. Mon royaume surplombait la Terre. J’enviai les humains. Ils connaissaient de fabuleux sentiments. Ils pouvaient connaître l’amitié, la joie mais surtout l’amour. Je ne connaissais pas ses sentiments. J’étais un Dieu, un ange. Je soupirai. Je m’ennuyais à mourir. J’observais les humains. C’est alors que l’un de mes subordonnés arriva. Je me relevai de mon coussin de nuage. Il me dit :

- Seigneur, j’ai une information à vous communiquer.

- Combien de fois dois-je te dire de ne pas m’appeler comme ça Miliardo ?

- Désolé Quatre.

- Ce n’est rien, passons. Tu avais quelque chose à me dire ?

- Oui. Le Shinigami est revenu sur Terre hier.

- Quoi ! Je vais encore devoir intervenir si je ne veux pas qu’il fasse comme la dernière fois. Combien de victime a-t-il emmené la dernière fois qu’il est venu, il y a 1580 ans ?

- Si mes souvenirs sont bons, 156 hommes et 203 femmes, ainsi que 46 enfants.

Je devais absolument l’empêcher de refaire ça. Chaque fois qu’il tuait, il emportait les âmes, les torturant à l’infini. Miliardo repartit. Je me remis sur mon coussin de nuage, me couchant sur le ventre afin de reprendre mon observation du monde. Je laissai aller mes ailes sur mon dos. Ailes de plumes aussi soyeuses que de la soie et de couleur blanche aux reflets opalins et argentés. Je recherchais un signe qui pourrait m’indiquer la prochaine victime du Shinigami. Si je ne voyais rien, je me fierais à mes sens. Ils me diront si je dois descendre sur Terre ou non.

 

~Duo~

Je fini par trouver un châtiment pour cette âme. Je me levai et frappai une fois dans mes mains. Quelques secondes plus tard, Wufei entra dans la pièce. Il me dit :

- Vous m’avez appelé Maître ?

- Oui. J’ai trouvé la sentence pour cette chose sans valeur qu’est l’âme humaine.

- Bien. Quelle pièce doit être préparée ?

- Prépare la salle des dards. J’arrive dans un instant.

- Bien Maître.

Wufei sortit. Je souri, pourquoi n’avais-je pas pensé plutôt à cette pièce ? Les victimes enfermées dans cette pièce étaient, en permanence, transpercées de milliers de petites pointes. Je sortis de ma chambre. Après quelques minutes de marche, j’arrivai devant la pièce. Wufei m’y attendait. Je lui dis :

- Reste ici.

- Bien.

J’entrai. Je me trouvais dans une pièce sombre et rectangulaire. Celle-ci était dépourvue d’objets, seules deux torches brillaient de chaque côté de la porte de pierre. Je me plaçai au centre de la pièce. Je levai le bras avant de lancer l’orbe sur le sol. Celle-ci éclata en mille morceaux. Une silhouette fantomatique de Dorothy se trouvait à présent devant moi. Elle avait l’air apeuré. Je me tournai et sortis. A peine la porte refermée que les cris de cette femme se firent entendre. Je repartis dans ma chambre.

 

*Dans un même temps, chez les humains :

~Médecin légiste~

L’on m’avait confié le soin d’examiner le corps de Melle Catalonia. C’était une victime parmi tant d’autres. Je me mis à l’examiner, la plaçant sur la longue table de métal. Cela faisait deux minutes que le corps était allongé. Celui-ci ne portait aucune marque de blessure. Je me tournai, pris un bistouri et repris ma position initiale. Je restai bouche bée devant ce que je voyais. Le corps de Dorothy était, à présent, entièrement recouvert de petits trous. Son sang s’écoulait doucement sur la table. En 30 ans de carrière, je n’avais jamais vu ça.

 

* Quelques jours après cet évènement, en première page du journal :

«  Le corps de Dorothy Catalonia est atrocement mutilé. La magie du Shinigami agit. Son corps a été comme transpercé pas des milliers de petits dards. Le médecin qui l’a examiné nous dit :

- En 30 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça, c’est incroyable.

Méfiez-vous du Shinigami. Sa magie est terrifiante et sa folie meurtrière est sans limite. »

~Duo~ 

Wufei me ramena cette nouvelle du monde des humains. Je rigolai. Il ne savait pas quel pouvait être la grandeur de ma folie meurtrière. Je me mis en route, direction la salle des âmes. J’entrai. Quelle allait être ma prochaine victime ? Je fermai les yeux et levai la main. Quelques secondes plus tard, une sphère s’y déposer. Je regardai à l’intérieur pour connaître ma victime. J’y vis une fille aux cheveux châtain clair et aux yeux bleus. Encore une fille. J’allais bien m’amuser. J’allais la terroriser.

Publié dans : Cruciale décision
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Recherche

Calendrier

Septembre 2024
L M M J V S D
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
<< < > >>
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus