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Mercredi 13 février 3 13 /02 /Fév 16:46

Par Azalea et Sheina
Chapitre III : Journée et soirée mouvementées.

 

Rien n’allait comme Youne le voulait. Ils répétaient depuis ce matin et le résultat était plus que médiocre. Les garçons étaient en sueurs. Ils étaient tous fatigués et courbaturés de partout. Pourtant, bien que l’heure de midi était plus qu’entamée, elle ne les laissait pas souffler.

A nouveau, alors que Taylor chutait pour la énième fois, Youne se mit à crier de plus belle.

-         Mais qu’est ce qui vous prend ?! Je ne vous ai jamais vu comme ça ! Il est hors de question que vous vous reposiez ou que vous alliez manger tant que le spectacle de ce soir ne sera pas prêt ! Taylor, sers-toi de la barre et tu ne tomberas plus aussi bêtement, qu’as-tu donc dans la tête ?

Aussitôt, le jeune homme baissa les yeux. Voyant la tristesse sur son visage, Maximilien décida de réagir face à la cruauté de leur patronne.

-         Voyons madame, si vous nous laisser souffler quelques minutes, je suis convaincu que tout le monde serait remis d’aplomb et que tout se passerait alors pour le mieux.

Il n’était pas rare de le voir défendre les autres. Quoi de plus normal pour lui, le plus âgé du groupe ? Il fallait dire qu’il était un peu considéré comme à l’égal d’un grand frère par les autres membres du groupe. En réponse à ses paroles, Youne le regarda sévèrement.

-         Je déciderai moi-même de vous laisser vous reposer et ce sera uniquement lorsque vous le mériterez. Pour l’instant, contentez-vous de faire ce que je dis !

Sachant qu’il ne servirait à rien de protester davantage, les garçons reprirent alors leur entraînement. Lorsqu’une heure s’écoula depuis, Taylor s’écroula de nouveau. Aussitôt, Youne se remit à crier.

-         Qui t’a permis de te reposer ? Reprend immédiatement !

Cette fois, ce fut au tour de Loïc de remettre en cause l’autorité de leur patronne.

-         Laissez-nous souffler ! Il est 14 h et cela fait 5 h que nous enchaînons les pas. De plus, vous ne nous avez même pas laissé le temps de manger ce midi, nous sommes crevés !

Laissant son regard se promener sur tous les garçons, Youne du bien admettre qu’ils n’étaient pas au meilleur de leur forme. Essoufflés, couverts de sueur et plus pâles les uns que les autres, il n’y avait pas l’ombre d’un doute sur leur état.

Leur tournant alors le dos, elle prit la parole.

-         Très bien, mais j’exige une perfection totale pour la représentation de ce soir. Théo, Axel, ce sera encore à vous d’être sur scène aujourd’hui.

Alors qu’ils soufflaient enfin, la voix de la jeune femme se fit de nouveau entendre pour le plus grand malheur de Théo.

-         Je n’en ai pas fini ! L’un d’entre vous mérite une punition pour sa colère inacceptable. Pour être certaine que vous me comprenez bien, je veux que vous restiez ici pendant qu’il reçoit sa punition.

Voyant qu’elle avait l’attention de chacun, elle reprit.

-         Axel, attache les poignets de Théo aux deux barres.

A ces mots, celui-ci devint blême. Tournant le regard vers Théo, il le vit regarder Youne avec détermination et défi. Il reconnaissait ses fautes et acceptait la punition, cela ne faisait aucun doute. Souriant légèrement à son amant pour le calmer, Théo se plaça de lui-même entre les deux barres. Youne donna alors deux sangles de cuir à Axel afin qu’il attache les poignets de son ami. Alors qu’il s’apprêtait à le lier, Youne le stoppa dans son geste.

-         Attends, Théo ! Retire ton tee-shirt avant.

Le concerné s’exécuta. Une fois attaché, Axel recula. Khilian vint alors se placer à ses côtés afin de le soutenir moralement.

-         Pour t’être laissé à la colère, reprit Youne, tu recevras vingt coups de fouets, et j’espère que cela te servira de leçon, à toi et à tous les autres.

Sans une autre parole, elle abattit violement  la lanière de cuir sur le dos du jeune homme. Celui-ci serra les dents. Mais au fur et à mesure que les coups tombaient, sa respiration devenait de plus en plus chaotique. On pouvait déjà voir sa peau devenir rouge. Au huitième coup, un gémissement de douleur passa entre les lèvres closes du jeune homme. Au dixième coup, un fin filet de sang s’écoula de sa lèvre transpercée par ses dents.  Au douzième coup, un râle plus fort se fit entendre tandis qu’Axel tremblait de tout son corps. Le treizième coup tomba. Au hurlement de son amant, il craqua définitivement et se mit à hurler.

-         Arrêtez, vous allez le tuer !

Youne laissa son geste en  suspend. Se tournant vers Axel, elle lui parla d’une voix froide et cruelle.

-         Peut-être veux-tu toi aussi prendre des coups pour m’avoir désobéi ?

Aussitôt, La voix de Théo se fit entendre.

-         NON ! Il n’a rien fait. Laissez-le.

-         Théo…

-         Non, Axel. Arrête.

-        

-         Bien, je vois que tu as compris, reprit Youne. Mais pour ton intervention, il recevra cinq supplémentaires !

-         Non !!

-         Axel, c’est bon, calme toi. Je vais bien.

Un lourd silence envahi la pièce. Youne en profita pour reprendre là où elle s’était arrêtée. Quatorzième coup, un râle, quinzième coup, un autre gémissement, seizième coup, un hurlement, dix-septième, dix-huitième, des hurlements à glacer le sang. Au dix-neuvième, Théo ne pouvait plus contrôler les larmes qui coulaient à présent lentement le long de ses joues. Son corps tremblait sans discontinu. Le vingtième coup finit enfin par tomber.

Youne s’arrangeait toujours pour que le fouet frappe un nouvel endroit de la peau du jeune homme. Elle ne voulait en rien le marquer à vie. Au vingt-et-unième coup, on pouvait observer Axel pleurer en même temps que Théo. Les hurlements déchirants de celui-ci étaient insupportables pour le jeune homme brun. Les quatre derniers coups furent les plus durs. Lorsque enfin le dernier claquement du cuir retenti. Youne enroula le fouet avant d’appuyer davantage sa supériorité à travers ses paroles.

-         J’espère que cela vous servira de leçon. Théo, cela ne te dispense en rien de travailler ce soir.

Sur ce, elle partit sans un dernier regard pour les jeunes hommes. Aussitôt, Axel se précipita avec Khilian pour détacher Théo. Lorsque le jeune homme fut à genoux. Axel prit son corps tremblant dans ses bras, tentant au mieux de le réconforter de sa présence, mais aussi de s’excuser.

-         Je suis désolé, dit-il, tout ça c’est de ma faute. Je suis désolé Théo, tellement désolé.

Posant une main sur les joues humides de son amant, Théo lui sourit tendrement.

-         Ce n’est en rien ta faute, c’est moi qui n’ai pas respecté les règles.

Avant qu’Axel puisse réagir, Théo l’embrassa, les autres s’étant mystérieusement éclipsés de la salle.

L’aidant alors à se relever, ils se dirigèrent tant bien que mal vers les cuisines afin de manger quelques choses. Axel s’occuperait ensuite de mettre des essuies mouillés et froids sur le dos de son ami afin de le soulager. Il allait avoir énormément de mal pour assurer son service ce soir. Axel comme Théo en avaient pertinemment conscience.

Somnolant tranquillement, Théo essayait de se concentrer sur la main de son amant passant dans ses cheveux afin d’oublier la douleur de son dos. C’était douloureux certes, mais pas autant que la douleur qui lui enserrait le cœur à l’instant. Si son père ne l’avait pas rejeté, jamais il n’aurait eu à venir ici. Jamais il n’aurait eu à accepter ce travail et donc ces règles plus qu’affligeantes.  S’il avait encore eu une maison, un endroit où se rendre, il aurait pu partir et fuir les coups de cette femme sans scrupule. S’il avait seulement pu partir d’ici, il l’aurait fait, mais jamais en laissant Axel derrière lui. Il l’aimait énormément et ça, même son père ne pourrait pas lui retirer ce sentiment.

 

Sur ce, le temps passa. Arriva bien vite l’heure du spectacle.

Juste avant l’ouverture, Youne était passée dans la loge des différents garçons afin de bien leur rappeler qu’elle ne tolérerait aucune excuse pour se défiler. Aussi, ils savaient qu’importe ce qu’ils diraient, ils n’échapperaient pas à la représentation de ce soir. Ce fut sur cette pensée qu’ils enfilèrent tous leur tenue de soirée.

Essayant de cacher tant bien que mal la douleur de son dos, Théo sera les dents lorsque le cuir vint se coller à ses blessures. Il ne laissa pourtant rien paraître, craignant d’inquiéter son compagnon. Mais alors qu’ils se dirigeaient tout deux vers la scène, il fut prit d’un vertige et dû se retenir au mur. Axel le regarda immédiatement, une lueur d’inquiétude brillant dans ses yeux.

-         Ce n’est rien, tenta de lui expliquer Théo.

Mais Axel n’était pas dupe. Il savait que son compagnon souffrait. Aussi, il sentit la colère le gagner. Il n’était pas question de laisser cette femme avoir le dernier mot cette fois.

-         Nous ne ferons pas le spectacle se soir ! S’exclama-t-il plus déterminé que jamais.

Théo, voyant la colère de son amant, n’essaya même pas de l’en dissuader. Ce serait tout simplement peine perdue.

------------

 

Alors que Youne annonçait l’entrée en scène des deux étoiles de ce soir, elle s’aperçu rapidement que personne ne venait. S’excusant au micro, elle se rendit ensuite, folle de rage, vers les loges des deux insolents. En chemin, elle les trouva tout deux au milieu du couloir. Immédiatement, elle se mit à crier.

-         Mais que faite vous donc là ?! vous devriez être sur scène ! Votre impertinence risque de vous coûter fort cher !

Aussitôt, Axel se laissa submerger par sa colère. Ce fut d’une voix aussi froide que cassante qu’il lui répondit.

-         Si vous aviez eu la clairvoyance d’esprit de ne pas le frapper de cette manière, il aurait pu faire ce travail répugnant que vous nous imposez !

Indignée, Youne réagit au ton et aux paroles que le jeune homme venait d’employer à son égard.

-         Ne me parle pas de cette manière ! A qui penses-tu t’adresser ?!

En répartie, les mots d’Axel se firent encore plus insolents qu’ils ne l’avaient été.

-         A la tôlière d’un bordel qui, sans notre présence en ces lieux, ne serait plus rien.

Sur ce, il la laissa choquée, prenant un Théo brûlant de fière dans ses bras, pour le ramener dans leur loge.

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Pendant ce temps, Matthew enfilant son costume de salle, stoppa tout geste lorsque la porte de sa loge s’ouvrit avec fracas. Dos à celle-ci, il commença à s’énerver.

-         Faut même plus se donner la peine de frapper aux portes ici !

-         Change-toi immédiatement, tu assures le spectacle de ce soir avec Loïc.

-         Et si je ne suis pas d’accord ? Je n’ai aucune envie de partager la scène avec un tel bâtard.

Ce fut à ce moment que Loïc arriva. Changé, il était prêt pour attendre les nouvelles instructions de Youne. Mais ayant entendu les douces paroles de ce Matthew qu’il ne supportait pas, il ne pu s’empêcher de répliquer quelques mots pour le remettre à sa place.

-         Surveille ton vocabulaire !

Aussitôt, une lueur de moquerie s’alluma dans le regard de Matthew.

-         Tu sembles oublier à qui tu t’adresses.

-         Pas du tout, je m’adresse bien à un fils à papa profitant de l’influence de son père pour se permettre de dresser contre les autres alors qu’il n’est qu’un moins que rien !

A l’entente de ces mots, Matthew se retourna, voulant frapper celui qui venait de lui manquer autant de respect. Youne décida d’intervenir pour mettre fin à ce qu’elle jugeait être des enfantillages.

-         Pas le temps pour vos singeries ! Dit-elle. Montez immédiatement sur scène !

Elle sortit ensuite de la pièce, tandis que Matthew passa à côté de Loïc sans oublier de lui murmurer quelques mots cinglants.

-         Tu ne sais pas de quoi tu parles. La prochaine fois que tu tiens de tels propos à mon sujet, tu ne perds rien pour attendre.

Sur ce, il le bouscula avant de sortir à son tour.

------------

 

Dans la salle, le public commençait à s’impatienter. Ce fut d’ailleurs sous un tonnerre d’applaudissements que les deux jeunes garçons furent accueillis sur scène. Ne voulant pas faire patienter d’avantage la foule venue les admirer, ils commencèrent immédiatement à danser.

Ce fut Loïc qui attaqua le premier. Passant derrière Matthew, il décida de le provoquer en tournant autour de lui sensuellement afin de faire monter la température de la salle.

Tout au long de cette provocation, Matthew, ne le lâcha pas des yeux. Après un dernier tour, Loïc attrapa le chapeau que son vis-à-vis portait et l’envoya valser dans la salle. Souriant sadiquement, il voulu ensuite saisir  les épaules de son aîné, mais celui-ci  tourna et arriva à le coincer contre la barre. A cet instant, il commença à frotter son bassin contre celui de jeune homme. S’en suivit immédiatement des sifflements de satisfaction venus de la foule. Faisant valser la chemise de Loïc, Matthew relâcha un moment son attention, pensant être le vainqueur de leur petite guerre. Néanmoins, pour Loïc qui avait vécu dans la rue, cette inattention passagère fut mise à profit.

Il se retourna en bloquant Matthew, un bras dans le dos. Faisant glisser le pantalon du jeune homme, il sourit et plongea son nez dans le cou de celui-ci.

-         Je pense bien avoir gagné, murmura-t-il doucement.

Aussitôt, il déshabilla totalement son «  partenaire » et le mit à genoux devant lui. Ce fut à ce moment que la lumière s’éteignit, marquant ainsi la fin de la représentation. Un tonnerre d’applaudissements se fit entendre. Apparemment, leur duel personnel avait été plus qu’apprécié.

 

Retournant dans les coulisses, Matthew fulminait de rage d’avoir été si lâchement humilié. Voyant que Loïc descendait les escaliers de la scène juste devant lui et lui tournait donc le dos, il en profita pour poser une main sur son épaule, l’obligeant à se retourner. Le visage de son vis-à-vis lui faisant face, il n’hésita pas une seule seconde avant de lui mettre son poing dans la figure. Sous le choc, Loïc se retrouva étalé par terre.

Khilian, qui passait par là, vit le coup de Matthew partir et Loïc se relever ensuite pour s’apprêter à riposter. Ce fut ce moment qu’il choisit pour s’interposer. De ce fait, il se prit le coup au niveau de la mâchoire. S’énervant sous la douleur, il laissa la colère d’avoir été au centre de leurs querelles l’envahir.

-         Vous n’êtes vraiment que des gamins ! S’écria-t-il. Vous feriez mieux d’aller vous habiller au lieu de vous livrer à de telles idioties dans le couloir !

Honteux l’un comme l’autre, aucun ne protesta et ils rejoignirent leurs loges en silence.

Khilian, quant à lui, était exaspéré. D’un simple geste de la main, il essuya le sang qui coulait de sa lèvre fendue. Entre le problème d’Izumi, la punition de Théo, la peur d’Axel et ce qui venait de se passer maintenant, il se sentait perdu.

Soupirant, il partit reprendre son travail, décidant de laisser à Youne, le soin de réprimander les deux jeunes imbéciles.

En ce qui le concernait, il espérait que cette soirée se terminerait bien vite. Il comptait bien aller rendre visite à Izumi après son travail et ce ne serait certainement pas les idioties des personnes de son entourage qui l’en empêcheraient.

Publié dans : Cabaret Améthyste
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