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Jeudi 6 décembre 4 06 /12 /Déc 22:33

Par Azalea et Sheina

Chapitre II : Insensible.

 

Lorsque Iséri ouvrit les yeux ce matin-là, il s’aperçut rapidement qu’il était seul dans le lit. Où donc était passé le pharaon ?

Commençant immédiatement à paniquer de se savoir encore dans le lit de son maître alors que celui-ci était déjà levé, il se dépêcha de reprendre contenance et de se mettre debout à son tour. Mais bien vite, il fut stoppé dans son élan par une voix autoritaire.

-         Nul besoin de quitter ce lit, tu ne quitteras pas cette chambre pour le moment.

Dans un coin de la pièce se tenait l’homme qu’il redoutait depuis peu. Assis dans un haut fauteuil, il ne le quittait plus de son regard froid. Iséri ne savait d’ailleurs plus comment il devait réagir.

-         Je suppose que tu ne veux toujours pas te donner à moi ?! Continua-t-il sur un ton dur.

La réaction d’Iséri fut alors immédiate.

-         Je ne vous laisserai jamais me toucher !

Haroeris fut étonné de cet élan d’humeur soudain. Le jeune homme lui était apparu jusqu’alors très réservé.

-         Je constate que tu es particulièrement insolent. Mais je pense que ce problème sera bientôt réglé.

-         Que voulez-vous dire ?

A cette question, le pharaon frappa dans ses mains afin de faire appeler quelques servantes.

      -     Préparez le, ordonna-t-il.

Il n’en fallut pas plus pour que les femmes entraînent Iséri avec elles jusqu’à la salle de bain. Le même scénario que la veille se déroula et il se retrouva à nouveau dans l’immense baignoire pendant qu’on le lavait. Il fut d’ailleurs étonné que le pharaon n’ait pas voulu assister au spectacle… Lui qui désirait tant obtenir son corps apparemment. Mais c’est alors que tout lui revint en mémoire et qu’il fut prit de violents tremblements. Il se souvenait des derniers mots du pharaon avant qu’il ne sombre dans les abîmes du sommeil. Il allait être puni. C’est ce qu’il lui avait dit. La peur s’insinua rapidement en lui. Il avait beau réfléchir, il ne pouvait rien faire pour lutter.

-         Vous sentez-vous mal ? Lui demanda alors une des femmes en l’aidant à sortir de l’eau.

Aucune émotion ne perçait dans sa voix. Comprenait-elle seulement quelle pouvait être la frayeur d’un homme à l’idée d’être fouetté ? Peut-être. Mais si c’était le cas, elle ne le montrait absolument pas.

Néanmoins, il tenait tout de même à garder un certain respect pour lui-même.

-         Je vais bien, se contenta-t-il ainsi de répondre.

Aucune autre parole ne fut échangée. On se contenta juste de l’habiller d’une tunique déchirée dans le dos. Son calvaire était donc pour bientôt.

------------

 

Haroeris avait préféré rejoindre directement les lieux où serait fouetté son jeune esclave. Il savait que ses serviteurs auraient la clairvoyance d’esprit de l’amener là où il recevrait sa punition.

Ce ne fut donc qu’un bon quart d’heure plus tard qu’il les vit arriver, maintenant le jeune homme avant de le pousser, face vers un poteau de bois où on lui noua les poignets avec une vieille corde qui devait servir depuis des années. Evidemment, les fibres qui s’échappaient de cette dernière ne purent que blesser ses poignets et il dû se faire violence pour ne pas prêter toute son attention à la douleur ressentie. Après tout, celle qui était à venir serait bien plus insupportable.

Un homme dont le visage était déjà bien marqué par l’âge mais dont la puissante musculature ne laissait pourtant rien présager de sa force, entra à son tour dans l’arène où se trouvait sa « victime ». Il se saisit du fouet qu’on venait de lui tendre et donna plusieurs coups à même le sol pour vérifier son efficacité. Au son de chaque claquement, Iséri sentit une boule se former au niveau de son estomac. Il avait peine à imaginer les conséquences désastreuses que cela engendrerait sur son dos.

Lorsque le test fut terminé, il vit ensuite l’homme en question tourner son regard vers le pharaon. Aucune pitié ne semblait imprimée sur son visage. Au contraire, on aurait pu même dire que son expression laissait à prétendre que toute cette mise en jeu n’était que pour satisfaire son propre honneur. C’est alors qu’il le vit lever la main. L’homme parla.

-         Vingt coups de fouets seront infligés à quiconque désobéira au pharaon, l’élu parmi les dieux !

Sans un mot de plus, il se plaça derrière Iséri. Ce dernier n’eut pas le temps de prévoir le premier coup que celui-ci s’abattit avec une violence inouïe. Il en gémit de douleur, les larmes lui venant irrémédiablement aux yeux. Cependant, il ne devait pas pleurer. Il en allait du peu de fierté personnelle qu’il lui restait. Il pu sentir la morsure d’un deuxième, puis d’un troisième coup s’enchaînant très rapidement. Son bourreau ne lui laissait décidemment pas de répit.

Lorsqu’il redressa la tête, il pu apercevoir le regard du pharaon posé sur lui. Un sourire satisfait ornait son visage. Comment pouvait-on prendre autant de plaisir à regarder un homme être torturé ? Iséri ne comprenait pas.

Au dixième coup de fouet, un léger cri lui échappa. La douleur devenait de plus en plus insupportable. Il s’en voulu, mais il n’avait néanmoins plus aucun contrôle.

Au treizième coup, les larmes perlèrent aux coins de ses yeux. Non, il ne devait pas pleurer. Jamais il n’accepterait de donner ce plaisir au pharaon. D’ailleurs, il pouvait toujours sentir son regard sur lui. Il en était à présent au quinzième coup et il sentait qu’il ne tiendrait plus très longtemps. Au seizième coup, sa vue se brouilla.

Les coups s’arrêtèrent un moment. Sentant que sa tête lui tournait, il eut quelques difficultés à distinguer ce qu’il se passait. Il vit son tortionnaire se tourner vers le pharaon et parler.

-         Majesté, le garçon menace de perdre connaissance. Dois-je continuer ?

Un silence s’en suivit, mais il fut rapidement coupé.

-         Il n’y a pas de pitié pour les insolents comme lui !

La voix était à la fois autoritaire et sarcastique. Il était clair que le pharaon prenait un malin plaisir à le voir en si piteux état. Ainsi, c’était à un homme tout aussi cruel qu’égoïste qu’il devrait dorénavant obéissance. Comment pourrait-il se plier à cela ? Ne valait-il pas mieux la torture ? Pourtant, il savait qu’être fouetté chaque matin finirait par le tuer. De plus, supporter de telles blessures lui semblait devenir impossible. Déjà, il ne savait pas s’il résisterait au dix-septième coup. Celui-ci ne tarda d’ailleurs pas. Pouvant à peine percevoir le bras de l’homme se lever, ce fut avec surprise qu’il sentit sa chair se déchirer encore un peu plus si c’était possible. Son dos était à sang, la douleur était tellement intense.

Sous le choc, il ne tenta pas de résister davantage. Relevant la tête une dernière fois, ce fut un regard rempli de rancune qu’il adressa au pharaon. Il détestait cet homme pour l’avoir choisi. Il le détestait de le faire tant souffrir. Il ne supportait pas l’idée d’être puni uniquement parce qu’il avait tenté de résister à ses caprices. Vraiment, il détestait son nouveau maître et ce, du plus profond de son âme.

Sur cette pensée, Iséri ferma les yeux et perdit connaissance.

------------

 

Le regard mauvais du jeune esclave n’avait en rien échappé à Haroeris. Alors qu’il pensait qu’il deviendrait plus docile suite à la punition qui venait de lui être infligée, celui-ci venait de lui faire comprendre qu’il n’en était rien.

Offensé par ce comportement, il insista alors pour que les trois derniers coups de fouet soient donnés, conscient ou inconscient. Après quoi, le jeune homme fut emmené sous ses ordres afin que les blessures soient désinfectées. Quitte à vouloir le voir souffrir, il ne tenait quand même pas à ce que ses blessures s’infectent et qu’il en perde la vie. Après tout, il attendait certaines choses de lui et il saurait les obtenir.

Néanmoins, il avait d’autres occupations qui l’attendaient pour le moment. Il irait sans doute voir à nouveau le jeune esclave plus tard dans la journée.

En attendant, il se leva et se dirigea à l’intérieur du Palais. Mais, très rapidement, une personne l’arrêta. Haroeris pu immédiatement reconnaître Maya.

------------

 

Maya avait assisté à la scène depuis la fenêtre de ses appartements. Au début, elle n’avait pas immédiatement compris de qui il s’agissait. Cependant, lorsqu’elle avait reconnu le pauvre Iséri, elle avait senti son sang se glacer. Comment pouvait-on seulement prendre plaisir à regarder un tel spectacle ? Pire encore, comment, au bout d’une seule nuit, le pharaon avait-il pu trouver une raison valable à cette torture ? Elle savait qu’Iséri avait du tempérament, mais elle avait tout de même du mal à croire qu’il soit parvenu à mettre en colère son nouveau maître aussi rapidement.

Finalement, à force de réflexion, elle en était venue à se dire que même pour n’importe quelle faute commise, Iséri ne mériterait jamais le fouet. Elle le connaissait mieux que quiconque. C’est pourquoi, elle savait que le jeune homme ne tenterait pas le diable avec le pharaon. Qu’avait-il donc bien pu se passer pour qu’il en arrive là ? Le pharaon pouvait-il se montrer si cruel ?

Voulant en avoir le cœur net, elle avait alors décidé d’aller en parler avec le concerné. Elle ne supportait décidemment pas l’idée de savoir Iséri en proie à la souffrance. A présent, elle se tenait agenouillé devant le pharaon, prête à parler.

-         Relève-toi, lui ordonna celui-ci. Que me vaut l’honneur de ta visite soudaine ?

-         Je m’inquiète pour Iséri, Majesté, le jeune esclave que vous avez choisi la veille.

Le visage du pharaon sembla se peindre en une expression de méchanceté.

-         Ce jeune impudent n’a eu que ce qu’il méritait. Il s’est permis d’aller à l’encontre de ma volonté et il en a payé les conséquences !

-         Qu’a-t-il fait, Majesté ? Qu’a-t-il donc fait qui aurait pu froisser votre fierté ?

Si la voix de l’homme montrait bien la colère qu’il ressentait, celle de Maya ne laissait rien présager. Les dieux devinaient pourtant à quel point son ressentiment par rapport aux événements grandissait déjà.

-         Il s’est refusé à moi. On ne refuse rien à son maître !

Maya avait du mal à en croire ses oreilles. C’était donc pour cela qu’Iséri avait été puni… Parce qu’il avait eu l’audace de refuser de combler l’un des nombreux plaisirs du pharaon. De plus, la jeune femme devinait assez facilement que ce dernier ne devait pas être du genre à avoir beaucoup de respect pour ses partenaires. Il était si froid et pouvait se montrer si cruel parfois.

-         Etait-ce vraiment une raison pour le punir ? Il est si jeune, Majesté.

-         Essayerais-tu de prendre sa défense, Maya ?!

La jeune femme était consciente que la moindre erreur dans ce qu’elle allait dire, la moindre parole déplacée, pouvait lui coûter cher. Pourtant, elle n’était pas décidée à se résigner aussi facilement lorsqu’il s’agissait de ce genre de choses. Elle réfléchit donc rapidement au choix de ses mots.

-         Je ne me permettrais pas de vous offenser, Majesté. Mais je ne pense pas que le punir de cette façon soit la meilleure façon d’agir.

-         Puis-je savoir ce qui te permet de mettre mes décisions en doute ?

-         Je ne prétendrais jamais vous contredire, Majesté.

L’expression d’Haroeris devint perplexe.

-         C’est pourtant ce que tu viens de faire.

Elle ne pouvait le nier. Elle n’approuvait pas son maître et tenter de mentir la mettrait tout autant en danger que d’être sincère sur sa façon de penser.

-         Veuillez m’excuser, Majesté. Il m’était impossible de rester sans agir en sachant qu’un de mes anciens esclaves subissait vos mauvais traitements.

-         Dans ce cas, pourquoi avoir accepté de me le présenter lors du banquet.

-         Je ne pensais pas que vous le choisiriez lui parmi tous mes esclaves réunis.

Dans un mouvement élégant, le pharaon se leva et avança vers Maya.

-         Il semblerait que ce jeune Iséri te soit très précieux. Puis-je en connaître la raison ?

Le jeune homme lui était précieux, c’était certain. Quant à l’avouer, elle ne pouvait pas deviner comment réagirait un homme aussi insensible qu’Haroeris. Qu’arriverait-il encore à Iséri si ses paroles étaient mal interprétées ?

-         Il a simplement été à mon service, Majesté.

Un rictus mauvais se forma au coin des lèvres de son vis-à-vis.

-         Et je suppose que c’est pour cette raison que tu te permets de venir me déranger simplement pour me faire mon temps avec des paroles aussi stupides qu’irrespectueuses ?

A ces mots, c’en fut alors trop pour Maya qui jusqu’à présent était parvenue à se contenir. Elle ne pu garder davantage son sang froid.

      -    Il se trouve que votre Majesté ait également consenti à perdre son temps pour assister à

            la torture d’un homme !

Le ton était si cinglant que le pharaon recula de quelques pas. Personne n’avait encore osé lui parler de cette façon.

-         Comment oses-tu donc t’adresser à moi en ces termes ?! Je ne te permets pas d’insinuer n’importe quoi à mon sujet !

-         N’importe quoi dites-vous ?! Dans ce cas, j’ajouterais même que vous avez apprécié le spectacle ! Voir le sang d’un pauvre esclave couler était-il suffisamment à votre goût ?!

Cette dernière remarque fut celle qui mit définitivement le pharaon hors de lui. Décidé à ne pas en entendre plus que ce qu’il avait déjà entendu, il mit fin à cette discussion.

-         Qu’on fasse immédiatement sortir cette femme de mes quartiers ! Je ne veux en aucun cas l’entendre et la voir davantage !

Ne cherchant pas plus à protester, Maya sentit deux gardes la saisir, chacun par un bras, et la jeter sans ménagement dehors. Elle ne tenta pas de résister. Mais elle ne regrettait pas non plus tout ce qu’elle avait pu dire. Après tout, qui pouvait bien regretter de se dresser face à un homme tel qu’Haroeris lorsqu’il s’agissait de mauvais traitements infligés à un jeune homme à peine âgé de 19 ans ?

------------

 

Allongé sur le lit à plat ventre, Iséri était toujours plongé dans un profond sommeil. Mais celui-ci n’avait rien de réparateur. Même s’il demeurait inconscient, il pouvait tout de même ressentir la douleur qui lui parcourait le dos dans son entièreté.

Une fois la punition terminée, il avait été ramené dans la chambre et à présent, plusieurs femmes faisaient de leur mieux pour nettoyer les blessures dont le sang ne cessait plus d’affluer. Au bout d’un moment, voyant que le saignement diminuait, elles se contentèrent de poser une serviette désinfectante sur son dos et de le laisser seul.

De longues heures passèrent ainsi pendant lesquelles il se sentait si affaibli qu’il ne trouvait plus là force d’émerger de son état d’inconscience. Il avait tellement mal que la douleur semblait peu à peu se répercuter dans tout son corps.

Pourtant, au bout de tant de temps à supporter sa souffrance, le son d’une voix semblait lui parvenir faiblement. Il ne pouvait pas distinguer ce qu’elle disait, mais elle était bien là, non loin de lui.

-         Tu… tellement… mal.

Il devait faire un effort pour revenir à lui. Il connaissait cette voix.

Alors, faiblement, il finit par ouvrir lentement les yeux. Immédiatement, il distingua un visage connu… Celui d’une femme qui n’était autre que Maya. Que faisait-elle donc ici, dans la chambre du pharaon ?

-         Maya… Réussit-il à articuler.

Sa voix était éraillée par la fatigue et la douleur. Il tenta de se relever un peu, mais une douleur fulgurante passa dans son dos et il fut forcé de rester couché.

-         Ne fais pas d’efforts et reste allongé, ton dos est vraiment en mauvais état.

Etait-elle venue s’assurer que sa santé n’était pas en péril après avoir reçu vingt coups de fouet tous plus douloureux les uns que les autres ? Si c’était le cas, le pharaon ne lui aurait certainement pas permis de venir le voir dans cette pièce.

-         Qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-il.

La réponse qu’il redoutait ne se fit pas attendre.

-         Je suis venue voir comment tu allais.

-         Mais enfin, c’est de la folie ! Et s’il revenait maintenant et qu’il te trouvait ici ?!

-         Ne t’en fais pas pour ça, je ne compte pas rester très longtemps… Juste le temps de t’appliquer un baume qui te fera sans doute plus d’effet que le simple traitement de ces femmes.

-         Maya ! Etre venue ici juste pour ça, c’est insensé !

-         Tais-toi et laisse-moi faire !

Sur ce, le silence revint et elle s’appliqua consciencieusement à étaler la substance sur toutes les blessures. Elle n’était pas dupe. Vu les dégâts, Iséri risquait de garder des marques pour le restant de ses jours. Jamais elle n’aurait dû accepter de trouver un nouvel esclave pour le pharaon. A voir le jeune homme aussi affaibli, elle ne pouvait que s’en vouloir.

Une voix la fit revenir à la réalité.

-         A quoi penses-tu ?

Brusquement, elle voulut être franche.

-         A toi. J’ai peur de ce que l’avenir te réserve.

A ces paroles, Iséri fut conscient de l’inquiétude de la jeune femme à son égard. Cependant, il ne voulait pas la voir se tracasser alors qu’ils se connaissaient depuis assez longtemps pour qu’il puisse savoir à quel point elle avait déjà pu s’inquiéter à son sujet.

      -    Tout va bien, Maya. Isis veille sur moi, dit-il.

Maya ne parut pas totalement convaincue, mais elle céda tout de même. Parler de tout cela ne servirait plus à rien. La situation était ce qu’elle était et ils n’avaient pas le temps d’en discuter. Le pharaon pouvait revenir d’un moment à l’autre.

-         Je l’espère de tout cœur, se contenta-t-elle donc de répondre.

Quelques minutes plus tard, Iséri pu enfin sentir les effets du baume. Ses blessures lui étaient devenues bien moins douloureuses et il pouvait espérer bientôt retrouver un sommeil cette fois réparateur.

En s’apercevant que le jeune homme commençait à se détendre, Maya avait quitté la pièce sans un bruit. D’ailleurs, Iséri n’avait même pas remarqué qu’elle n’était plus là. Trop occupé à penser à ce que serait le retour du pharaon en ces lieux, il préféra fermer les yeux afin de chasser ces pensées de sa tête. En tant qu’esclave, il ne pouvait défier l’autorité de son maître. Même avec la plus grande force de caractère, ses mots n’avaient aucune valeur face à un homme qui avait tout le pouvoir de l’Egypte entre les mains. Alors que devait-il faire ? Absolument obéir à tout ce qui lui était demandé ? Même si cette idée lui restait en travers de la gorge, il savait désormais qu’il ne pouvait que s’y résoudre. Mais une chose était certaine, il haïssait cet homme du plus profond de son être.

Publié dans : Vie d'esclave
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