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Dimanche 20 janvier 7 20 /01 /Jan 00:52

Par Azalea et Sheina
Auteurs: Sheina et Azalea
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Chapitre I : Une ombre dans la nuit.

 

Dans un palais où les richesses étaient nombreuses, un jeune homme, pourvu de tous les honneurs que ses titres lui réservaient, était assis sur un magnifique  trône fait d’argent et d’or. Il n’avait de cesse de balayer l’assemblée du regard, semblant s’ennuyer des longs discours de ses conseillers.

A son grand soulagement, ce jour là fut marquant. Le conseil prit fin d’une manière assez inattendue.

En effet, un garde escorta un homme, vêtu d’une longue cape noire, jusqu’au pied du trône. Le visage de cet étranger était dissimulé sous sa capuche. Arrivé devant le roi, il posa un genou à terre et, dévoilant enfin son visage, porta son regard envoûtant sur le souverain. Immédiatement, Gabriel fut si captivé par cet étrange regard, qu’il en resta quelques secondes sans voix. Mais il n’en laissa rien voir et se ressaisit bien vite, prenant ainsi la parole.

-         Parle étranger, dit-il. Que viens-tu faire dans mon royaume ?

Se relevant, l’homme se présenta.

-         Je me nomme Yann Madarah, mercenaire et grand voyageur.

-         Bien, et que me vaut l’honneur de votre présence en mon royaume, mercenaire ?

-         Je suis à la recherche d’un espion ayant dérobé diverses informations pouvant nuire à sa majesté.

Méfiant de par son statut, Gabriel préféra ne pas se prononcer immédiatement. Cependant, vu l’heure tardive, le maître des lieux se leva pour répliquer.

-         Vu que la course du soleil va bientôt s’achever, pourquoi ne passeriez vous pas la nuit dans entre les murs de mon château ? Vous pourriez même partager mon repas de ce soir !

Il venait de prononcer ces paroles avec arrogance, espérant par la même occasion que cette attitude ferait fuir ce Yann qui n’était qu’un simple homme accomplissant diverses missions. Mais le concerné, un léger sourire aux lèvres, s’inclina devant lui.

-         J’accepte volontiers l’invitation de sa majesté.

Gabriel, surpris par sa réponse, le dévisagea l’espace d’un instant. Il finit néanmoins par frapper dans ses mains. Aussitôt, un homme aux longs cheveux noirs et aux yeux brun fit son entrée. S’inclinant devant le roi, il prit ensuite la parole.

-         Mo…mo…mon r…r…roi, que… pui…pui…puis-je…pour..vo…vou…vous ?

-         Ajoute un couvert à ma table.

Sur ce, le bégayant repartit juste après une autre révérence.

Ce ne fut que lorsque le soleil se coucha enfin sur une longue tablé ornée de divers plats que l’on pu retrouver en bout de table, sur une chaise d’ébène finement sculptée, à la  gauche du roi son fidèle conseiller, Xalaïr _ Il s’agissait d’un homme aux cheveux courts, d’un certain âge et dont le charisme imposait l’autorité. Ses yeux gris perle semblaient  refléter un sentiment de puissance _ et à sa droite se trouvait comme pour tout invité, Yann.

Lorsque le repas commença, celui-ci décida d’entamer la conversation.

-         Dites-moi très cher, vous me semblez bien jeune pour être souverain.

Le roi tiqua à ces mots et se voulut de remettre à sa place cet impertinent.

-         Ne dit-on pas que la jeunesse est une vertu ? Rétorqua-t-il froidement.

-         Certes sire, mais je pense que l’expérience est la meilleure des considérations lors de décisions importantes.

-         Je ne vous permets pas de remettre en doute la véracité de mes décisions !

-         Ce n’était pas mon intension. Je pense, au contraire, que votre majesté est particulièrement courageuse pour reprendre de telles responsabilités à son âge.

Gabriel fut troublé par ces propos. Lui qui pensait que le mercenaire n’avait point de manières, se sentait à présent flatté. Il laissa même un léger sourire fleurir sur son visage.  Le mercenaire reprit alors la parole.

-         Étant très curieux de nature, oserais-je vous demander votre présence sur ce trône alors qu’il serait plus judicieux d’y trouver votre père ?

A cette question, Gabriel baissa légèrement les yeux.

      -     Il est vrai que normalement il ne devrait pas en être ainsi. Mais le destin en a voulu

             autrement.

Buvant une gorgée de vin, il reprit ensuite.

-         Vos propos sont plein de bon sens mais si je me trouve ici aujourd’hui, c’est parce que mon père, paix à son âme, est décédé il y a de cela quelques mois des suites d’une maladie qu’aucun médecin n’a pu guérir.

Essayant un peu plus de se faire bien voir par le roi, Yann parla de plus belle.

-         Je suis sincèrement désolé, ma mère aussi est morte à cause d’une maladie bien étrange.

Après avoir laissé quelques instants de silence s’écouler, le mercenaire continua.

-         Mon roi, n’avez-vous jamais pensé à prendre une épouse pour vous épauler dans votre si lourde tache ?

La question pouvait à juste titre paraître indiscrète, elle n’en était pas moins pertinente. Le roi concéda cependant à y répondre.

-         Jusqu’ici, aucune des demoiselles de mon royaume n’a su s’attirer mes bonnes grâces.

Un sourire sadique apparu alors sur le visage de Yann. Il décida ainsi de poser une autre question davantage indiscrète au roi.

-         Voulez-vous dire par là que vous préféreriez la compagnie d’un homme ?

Immédiatement, les joues de Gabriel s’empourprèrent. Celui-ci semblait apparemment particulièrement gêné.

-         Je ne vous permets pas d’insinuer de telles choses ! S’exclama-t-il.

-         Mais vous savez majesté, il n’est pas rare de voir dans notre contrée deux hommes partageant le même lit.

-         Dans ce cas, votre contrée est bien étrange !

-         Certes, mais je suis certain que cela fait longtemps que les mœurs de ce pays ont été corrompus.

-         Je trouve cela bien regrettable.

-         Moi pas, je trouve que tout le monde devrait être libre de ses choix.

-         Vous être une personne assez surprenante, rien d’étonnant pour un mercenaire ne se rattachant à aucune autorité. Je suppose que vous devez souvent faire preuve d’audace.

-         C’est possible, mais qu’entendez-vous par là majesté?

-         J’entends pas là que vous restez imprévisible en toutes circonstances.

-         Peut- être y a-t-il une part de vérité dans ces mots.

En disant cela, Yann plissa légèrement les yeux comme si cela se voulait d’avoir tout son sens pour lui.

Ce fut cet instant que choisit le conseiller du roi pour intervenir.

-         Je pense qu’il est plus que temps de mettre fin à cette conversation plus que douteuse. Il me semble que vous devenez, cher mercenaire, un peu trop curieux et trop familier avec sa majesté.

Gabriel se leva alors à son tour.

-         Je sais ce à quoi je peux me permettre de répondre. Il s’agit de ma vie et il n’est nulle question que tu t’en mêles, Xalaïr.

-         Mais mon roi, cette personne vient de classe bien moins élevée que la votre, il n’a rien d’un seigneur et ne devrait même pas avoir l’honneur d’être à votre table.

Se sentant brusquement au centre de la conversation, Yann se permit également d’intervenir.

-         Sauf votre respect, il me semble que vous n’êtes que conseiller. Aussi, sa majesté n’a pas eu besoin de vous pour m’inviter à sa table.

Voyant que l’homme allait répondre à cette attaque directe, Gabriel préféra mettre fin au repas.

-         Je crois qu’il est temps pour tout le monde de rejoindre ses cartiers. Pour ce qui est de la chambre dans laquelle je vous ai fait loger, dit-il en s’adressant à Yann, mon majordome se fera un plaisir de vous y conduire.

Sur ce, il tourna les talons sur un dernier bonne nuit et quitta la pièce, laissant les deux hommes seuls.

Tout deux se regardèrent durement durant un long moment sans dire un mot. Mais juste avant de partir, le conseillé plongea finalement son regard menaçant dans le sien avant de l’avertir de certains points.

-         Je n’apprécie pas vos méthodes. Il est connu que faire confiance à un mercenaire n’apporte rien de bon.

Lorsque le majordome arriva, Yann était désormais seul dans la pièce. S’inclinant devant lui il le conduisit ensuite dans la chambre qui lui avait été attribuée. Étrangement, celle-ci se trouvait non loin de celle du seigneur des lieux.

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Lorsque Gabriel arriva dans sa chambre, il se sentit étonnement fatigué de cette soirée. Il était rare pour lui de voir son conseiller perdre son sang froid. Il était habituellement si calme et posé.

Soupirant dans l’obscurité de la chambre, il décida alors de plonger son regard quelques minutes dans la grandeur du ciel étoilé. Qui sait, peut-être ses parents, d’où ils se trouvaient, pouvaient le voir et être fiers de lui. Après quelques minutes de silence, il soupira à nouveau avant de se dévêtir totalement et de se glisser dans la fraîcheur de ses draps.

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Yann n’aurait jamais imaginé qu’une telle occasion s’offrirait à lui. Que pouvait-il espérer de mieux ?

Enfilant sa longue cape, il mit sa capuche afin de se dissimuler dans les ténèbres de la nuit.

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Cela faisait maintenant quelques minutes que Gabriel dormait quand soudain un étrange sentiment  le plongea dans un semi sommeil.

Une ombre se glissa alors dans la chambre du souverain, laissant briller à sa main, la lame d’une dague, reflétant les rayons argentés de la lune. Il se réveilla finalement complètement, en sursaut.

Parcourant du regard l’ensemble de la pièce, il tomba enfin sur une silhouette qu’il connaissait.

-         Vous… ! Ne pu-t-il que s’exclamer.

Publié dans : Mercenaire
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